Booba – Lunatic

Le dernier bouquin que j’ai lu, c’était au mitard. Ils te les amènent dans un chariot où il n’y a que des livres avec des chattes dessinées dessus, des pages qui manquent… Je crois que c’était une histoire de cafard géant. (rires)

Booba, Itw dans Métro (22/11/2010)

Du Coup d’Etat Phonique à La Cliqua en passant par le Beat 2 Boul’, Time Bomb jusqu’au 45 Scientific et le le 92i originel avec H2B, la trajectoire de Booba n’aura jamais supporté personne dans son sillon, au-delà même de son explosion en solo. Réveillé un beau matin de la moitié des années 90 – vers 15h – , il a connu la même destinée que le personnage de Gregor Samsa dans La Métamorphose de Kafka qui se lève singulièrement différent, avec un corps de cafard et qui va très rapidement se retrouver au centre de toutes les attentions, détesté et mis à l’écart alors que finalement, ce sont bel et bien « les autres » qui auront davantage changé que lui. Depuis  « Cash Flow » en 1995, si le propos du métis café-crème n’a jamais dévié d’un iota de sa Sainte Trinité armes/putes/drogue, ce sont bel et bien ses auditeurs – parfois révisionnistes – qui ont mué, au sens hormonal du terme. Enfermé dans sa tour d’ivoire, Booba a bien essayé de laisser le digicode à ses théoriques rivaux pour qu’ils lui donnent le change mais le All In tenté à chacun de ses cinq albums est synonyme de délit d’initié à sa table de poker : il sait que le jeu des autres était/est/sera nettement moins bon que le sien. En roue-libre, Booba explose les contours du personnage qu’il s’était définitivement inventé lors de 0.9 pour ne pas s’ennuyer ad vitam aeternam. Ancienne moitié de l’hydre à deux têtes Lunatic qui s’assume « en rat des villes quittant le navire », le « schizophrénique » parle lui-même au personnage qu’il a créé pour frayer dans le hors-piste et briser la routine en redoutable dealer de punchlines, poudre pure en octet qui aura rendu accroc bien des Jean-Luc Delarue des halls de la Grande Couronne aux fils à papa de tout l’Hexagone. Album anti-Eric Woerth avec qui il partage pourtant le goût des grosses coupures et des dons en liquide, Lunatic poussera bien des MC’s à prendre leur retraite anticipée avant leur 30e année et donnera une nouvelle fois de la colombienne à moudre aussi bien à ses détracteurs qu’à ses supporters.

Annoncé comme l’album d’une fin de cycle avec un retour à l’indépendance (avec pourtant Warner à la distrib’), ce nouvel opus porte en son titre le péché originel et les stigmates de la schizophrénie. L’œil braqué sur le rétro, le constat est simple pour le géant des Hauts-de-Seine : la concurrence est morte et l’émulation qu’il a connu à chaque fois au sein des collectifs qu’il a traversé ou même sur la scène rapologique de ses débuts (pêle-mêle Ärsenik, FF, Le Rat) n’existe plus. Ne restent que des acteurs mineurs ou dépassés qui gesticulent pour se faire entendre alors que l’intéressé n’a qu’à se gratter la tête au sens propre du terme pour déclencher un flot de paroles sur tous les forums et dans les cages d’escaliers d’Issy et de Navarre. Tous veulent tuer le père mais les pseudos enfants illégitimes du Kopp de Boulogne gigotent encore et s’entassent dans le même kleenex depuis quinze ans déjà… En gladiateur désabusé, Booba piétine et passe par l’épée tout ce qui est à portée de son cristallin, public, confrères, politiques et animateurs radios dans une outrance post-baroque encore jamais atteinte jusqu’ici en termes de densité.

Si les refrains autotunés ne font pas toujours leur retour avec bonheur (« Killer » porte bien son nom en l’occurrence), la direction artistique et la cohérence du disque frôlent la perfection avec  le choix de beats usinés pour faire mal et faire danser aussi bien les convives pendant une réception crématoire (« Kojak ») que réussir à faire monter en pression Jean-Charles Skarbowsky au Lumpini Stadium (« Saddam Hauts-de-Seine »). Un univers sombre mais nuancé dont les richesses se révèlent à mesure des écoutes avec quelques respirations calibrées pour les radios et une apnée le reste du temps, l’enchaînement « Comme une étoile » et ses cinq premières notes de piano Ecole-des-Fanesque tournant vite en sonate testamentaire avant l’envol vers « Mon paradis », diptyque qui prolonge les exercices introspectifs débutés dans une autre vie avec « Le bitume avec une plume » et « Pitbull ».

Comme avec une impression de déjà-vu, les habitués retrouvent quelques personnages récurrents des épisodes précédents : Maître Lebraz devient « Yann » dans « Lunatic » avec Akon, Bertrand Cantat, Pokora/Diam’s/Sinik ressurgissent au détour d’une mesure, Le Rat Luciano rime une nouvelle fois avec « piano », les vertus des mecs du Luth sont encore à l’honneur, l’incipit de Pucc Fiction détourné 13 ans après ; Djé et son couplet en espéranto, Mala et ses accents de raï-man, Brahms et son couplet triennal qui lui assure deux taxes d’habitation d’avance ; la figure maternelle fait une discrète apparition au détour d’un refrain mais c’est bien celle du père qui traverse le disque par capillarité. Père absent réduit à portion congrue (« ‘Tu deviendras un Homme, mon fils’, ne m’a pas dit mon père » et « Fuck avoir un père, j’préfère qu’un gangster m’éduque ») et refus d’envisager sa propre paternité, B2O noie le poisson dans le clinquant et distille discrètement les allusions à ses proches, le portrait en creux dessinant finalement quelqu’un de plus complexe que ne l’autorisent ses fulgurances et ses éructations. Le jeu de miroir perpétuel renvoyant vers Mauvais Œil et Temps Mort tout au long du disque cache la véritable intention : l’invitation à aller chercher ce qui revient de droit à tout un chacun, entreprendre, dominer pour mieux récolter et jouir sans complexe et étaler le produit de son éjaculat sur le visage de la France. Un pied à Miami, l’autre à Paris, Elie Yaffa dispense les masques de beauté et apprend aux enfants de Pagny « à parler rebeu » en partageant avec lui son goût de la villégiature saisonnière hors du sol français.

Symbole de réussite discuté, Booba multiplie les tours du Colisée pour bel et bien nous montrer à tous qu’il règne en maître sur sa discipline mais, comme une malédiction, le gladiateur court finalement sans le savoir sur un ruban de Möbius où personne ne sera jamais en mesure de venir le contredire sans qu’il ne s’arrête de lui-même un jour. Un Roi sans Divertissement qui s’ennuie foncièrement après avoir atteint son but plus vite que prévu : contempler le monde du haut de ses collines de grosses coupures, thématique qui boursouflait déjà jusqu’à la nausée 0.9 et guette inlassablement la venue d’ennemis invisibles et peu ponctuels dans un remake au millimètre du Désert (Eagle) des Tartares .

69 réflexions sur “Booba – Lunatic

  1. Tomber sur le titre « Un roi sans divertissement » à ce moment-là ça m’a fait un choc ! C’est un livre qui m’a beaucoup marqué plus jeune !
    La conclusion tue d’ailleurs.

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  2. « Djé et son couplet en espéranto, »

    ahahaha !

    Vraiment bien, c’est marrant de te voir dans ce registre un peu moins « freestyle ». On se rejoint sur pas mal de points, on « interprète » à peu près de la même manière.

    Et « Saddam Hauts-de-Seine » en boucle, putain de refrain.

    On attend la chronique de Laurent maintenant !

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  3. J’ai attendu de publier mon truc pour lire ta chro (assez dur de résister parce que ça causait pas mal de ton papier sur FB depuis ce matin) et en effet, ça converge au final.

    Saddam Hauts-de-Seine, c’est la bande originale des Cités d’Or, morceau ultra-violent, prod/texte/flow… Pffff…

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  4. Très bonne chronique! La conclusion est parfaite avec la référence de Pascal (je crois) qui personnifie vraiment B2O.

    On va essayer de lui la faire lire mais c’est pas gagné d’avance :)

    Bonne continuation

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  5. Y’a des références à Kafka, Giono et Buzzati mais Pascal m’échappe, je t’avoue.
    La faire lire à qui ? (j’ai peur d’un coup)

    Merci Léo, idem pour toi.

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  6. Lire la chro de Somno en dévorant un Pitch à la Fraise, c’est un moment Nutella mais en mieux.

    Par contre, je n’ai pas trouvé la référence à Pucc Fiction. Des fois l’oreille est distraite.

    Bon, on va se faire un autre Pitch à la Fraise.

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  7. Oh ! Gros con que je suis parfois. Pucc Fiction est tellement dans mon ADN que j’ai du faire le rapprochement implicitement mais je l’ai aussitôt oublié.

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  8. Merci david. Comme je viens de le dire à Hype, je la trouve blindée de défauts avec un peu de recul. Ça aurait pu être mieux mais avec + de temps. « Plus de temps » chez moi, c’est « JAMAIS » en gros

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  9. C’est quoi ces conneries Julien ? J’ai jamais commencé de chronique de ce skeud à part dans ma tête, ahah vous êtes des oufs genre « on attend ». N’imp. : )

    j’attend le demi au comptoir avec toi, perso, that’s all !

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  10. super chronique. C’est bien d’y aller. On se dit toujours « je vais attendre, digérer « etc mais au final on le fait pas! Donc bon travail colllègue! J’ai pas fini de l’écouter l’album mais arrivé à la piste 12 et pas grand chose à jeter.

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  11. Là c’est que par écrit mais de vive voix avec l’accent sicilien, c’est juste du grand théâtre.

    Bien trouvé la citation sur Kafka !

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  12. Exact l’intro est stratospherique, avec la citation de metro et « c’est les autres qui ont changé », merde bradley, ca chie pas dans la colle ici.

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  13. @Somno: « Roi sans divertissement » est une des pensées de Pascal (le philosophe) dont l titre a été repris par Pascal.
    Et puis Brutal aurait plutôt dit un truc du genre « Le malheur d’une paire de couilles sans bite ».

    N’aies pas peur, il avait apprécié la 1ère fois pour 0.9.
    (je crois l’avoir lue ici mais pas certain )

    Farang-léo
    (Farang = « étranger »; léo = »méchant, stupide, con » dans la langue du sport de Jean-Charles Skarbowsky :)

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  14. excellent, booba commence à avoir la reconnaissance qu’il mérite (enfin!), ça fait plaisir. Super chronique, les références sont inattendues mais pertinentes
    (+1 pour le roi sans divertissement)

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  15. ùn gros bidon pour cet article tout pourri. Les blogueurs qui se prennent pour des journalistes sont juste des journaleux hasardeux. SOmno et tous vous vous masturbez sur Booba seulement maintenant, vous vous reveillez alors que cet album est à moitié pourri et que Booba est perdu. La presse style REAL RADIKAL SYNDIKAT L AFFICHE ca manque vraiment.? Allez lire les bouquins de Thomas BLondeau, Fred Hanak et Olivier Cachin bande de d attardés.

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  16. J’aime l’odeur du napalm au petit matin. Toi aussi, non ? Tu me tends la perche, j’en profite, ça sera immortalisé ici : Fred Hanak, c’est le mec qui s’invente sa petite interview de Jay-Z, la publie alors qu’il a « juste » pompé un très bon article d’un rédacteur de l’ABCDR du Son et qui se la raconte après sur Twitter ? Tu bandes sur la presse publi-rédactionnelle et son indépendance d’esprit, hmmmun ? Mwahaha. Ton avis, je le respecte, sinon, hein, y’a pas de problèmes. Par contre, ton « seulement maintenant », oui, bof, hein, je pense que tu me connais pas, et j’ai d’ailleurs envie de dire que t’as rien raté, t’as déjà l’air de bien l’être toi-même, raté. Bonne fin de vie.

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  17. @Framo : je pense que si cette chronique avait été « toute pourrie » comme tu le dis si (mal) bien, la team de Booba, ou du moins la personne qui s’occupe de tout ce qui est Internet, ne l’aurait pas publiée sur Facebook, Twitter, et le blog de Booba ;)
    Je t’invite à lire les papiers de Somno, pour que tu comprennes que les chros, c’est pas du tout son « fonds de commerce » et qu’il est loin de se prendre pour un journaliste.

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  18. Pour ta gou verne , je suis pas la pour defendre tel ou tel journaliste. Par contre ne viens pas me parler de cette histoire de labcdr du son et de jayz tout le monde sait que hanak a fait cette interview, qu il a fait un sample de l abcdr du son, et qu il a pris juste un petit passage, maintenant reste avec tes fantasmes de nerd, a critiquer , Somno tu bosses chez Surcouf tu roules en autobus…. Et pour ta gouverne, au dernier itw de Booba (je bosse chez Because Music), Monsieur Hanak a rencontré les mecs de LABCDR du son, ils flippaient et se sont excusés. Quant à THomas Blondeau, Cachin et Hanak, ce sont les rares journalistes en france à faire des bons papiers. Je bosse chez Because souvent avec des journalistes et cette histoire de l aBCDRDUSON est abdsurde. Et c etait pas sur Twitter, Fred Hanak en vrai devant 2 mecs de L ABCDR du son qui bredouillaient et begayaient. Ils ont juste été itw Blondeau Thomas et ont la peur de la leur vie de Hanak. Hanak joue pas les thugs sur twitter, il est comme toi et moi, il écrit. Arretez de jouer les haineux sans avoir rencontrer les gens. SI tu parles un jour avec ce journaliste, tu comprendras. Maintenant je suis pas l avocat des diables. J en profitais juste pour dire qu il y a une monde virtuel ou les mecs parlent (comme ici ou vous parlez dans le vent) et un monde papier ou les mecs ecrivent durs. VA LIRE LES LIVRES D HANAK Et DE BLONDEau et revient parler. Vous etes des Smicards ou quoi ? J ai jamais été journaliste je suis attaché de presse Chez Because, et Tu as deja eu a faire a moi, via mail. BECAUSE ca te reviens ?

    F

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  19. C est des bouffons l abcdr du son, autrement oui certaines des parties des interviews avaient deja ete imprimées dans des magazines comme Mouvement, Chronicart, Radikal, Groove, cest marqué dans le bouquin. Le mec hanak a deux témoins et un MD avec l enregistrement, il a du fumé trop d herbe le hanak sur le passage concerné, (il a copié deux phrases c uniquement une faute de mec qui fume trop de beu), mais je le crois pour l itw, j etais au concert de jayz, c etait impossible d interviewer jayz mais trois gars se sont incrustés dans les backstages, dont ce loutreau de fred hanak. autrement j ai entendu dire qu ils faisaient la suite sur le rap francais, style combat Rap 2, hanak & blondeau. sur le rap francais. Tu vas dire aussi qu ils ont pas interviewer Booba ? hahahahhahahaha. Continuez a haïr sur wordpress.com c est marrant.

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  20. Tu le suces Ha(r)nak ou quoi ? Ca se passe comment vous deux, on peut avoir des détails ?

    Sinon, y’a juste UN truc que je comprends pas… Pourquoi t’es obligé de faire le rageux comme ça ? Et surtout attaquer une personne que tu connais pas, du genre t’es un smicard tu roules en bus… Ça veut dire quoi ? Que si t’es pas dans le milieu, t’as pas le droit d’écrire une chronique sur un skeud que tu kiffes ? Donc si je te suis, si t’es pas député, t’as pas le droit de critiquer une loi ? Si ta mère c’est pas Robuchon, elle a pas le droit de cuisiner…

    Putain mais beefer sur internet quoi… T’as rien d’autre à branler chez Because ?? Y’ pas du taff qui t’attend là-bas sérieux ??

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  21. Tu m’excuseras, je me prépare à manger avant de te répondre, j’ai le sens des priorités, tu comprends. Mais ça vient, ça vient.

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  22. Visiblement, si tu prends la mouche comme ça, si tu namedrop des noms tels que ton gars Blondeau, Cachin et donc Fred Hanak, c’est que t’es l’un d’eux. Tu taffes pas à Because, t’aurais pas que ça à foutre, et tu connaîtrais pas autant de détails. Pusi t’aurais pas autant le seum trois piges après. C’est moche Fred (je peux t’appeler Fred, oui ?). Moi, ta liste de plumes, elle me convient pas, tu vois. J’ai pas 15 ans comme tu peux le croire, je m’intéresse pas à cette musique depuis 2 ans non plus. J’aurais mis Sear/GET BUSY et Yann Cherruault en tête de liste en « plumes qui défoncent », tu vois. Tu prêches pour ta paroisse, t’as raison, après tout. Par contre, pour que j’achète un de tes torchons mis en vente en librairie, y’a de la route à faire, je préfère encore m’acheter les cahiers de vacances BORDAS CM1/CM2 pour essayer de jamais écrire comme toi. Ou lire de vrais auteurs classiques. M’en demande pas trop, s’il te plaît.

    Sinon, tu sais, tu digresses sur ton papelard sur Jay-Z mais fondamentalement, j’en ai rien à branler, tu vois. Rien. T’es là, t’arrives, tu chies sur mon papier dès ton 1er message, j’essaie de comprendre, c’est mon côté Mère Thérésa. J’ai envie d’te dire « pourquoi pas ? ». T’aurais kiffé l’écrire en scred ? Tu veux me l’emprunter, coquin ? Vas-y, ça se verra peut-être pas cette fois, vas-y, fonce. Par contre, y’a eu 10 000 visites en 5 jours, donc faut limite que tu te dépêches maintenant. Sinon, il te reste la possibilité de rédiger la chro du prochain Roi Heenok, le mec que t’as contribué à installer au n iveau mondial. Au premier degré, le papier, c’est possible ? Tu pourras faire le mec qui a inventé le gonzo, tsé. Je la lirai pas par contre. Jamais.

    Sur ce, bonne soirée. Réponds autant de fois que tu voudras, je répondrai sans doute que quand t’auras un peu de talent. Va falloir la jouer fine.

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  23. A because on a tellement rien a foutre tu sais. Autrement je m en taille, de tous les noms que tu cites mon pauvre. Tu essayes de jouer les inspecteurs. Mais le boug hanak a fait comme Houellebecq pour Wikipedia sur son dernier roman et c est pas du boudin, personne n a parlé de Plagiat. Apparemment, tu as la haine contre Thomas Blondeau et Fred Hanak, tu parles de Sear ? Bien sur que c etait une référence, Get BUZY; jusqu a ce que lui meme avoue qu il a ete de faire des Faux interviews DE TOUS LES RAPPEURS RICAINS Du MONDE pour sauver son mag (true story). D ailleurs sur labcdrduson, le dernier message est de Sear, qui ironise sur cette histoire de soi disant plagiat…. Sear, Cachin, Blondeau et Hanak on deja bossé ensemble. Tu crois connaitre. Enfin bref. Blondeau ecrit dans le Monde Diplo et les Inrocks, etc…. Tu perds ton temps mais t es marrant comme mec t as lair sympa. Et je capte pas le relais avec le roi heenok ? A bientot les consanguins !

    ET OUAIS JE TRAVAILLE CHEZ BECAUSE ET ON SE CONNAIT….

    la biz ma gueule

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  24. ahahhah tu m as fait marrer avec ca au fait :  » Tu taffes pas à Because, t’aurais pas que ça à foutre, et tu connaîtrais pas autant de détails. »

    ahaah si tu savais ;
    Because…

    Pendant que toi tu perds ton temps moi je gagne de l argent en foutant que dalle, je bosse sur la promo d artistes qui te font fantasmer (booba, sefyu, medine…)

    Bon bah defoule toi je reviendrais plus hein je dois m occuper de la promo du prochain sefyu.

    Ciao les gogolitosses du net.

    JUSTICE XAVIER DE ROSNAY JUSTICE SEFYU BOOBA MEDINE DESPO RUTTI

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  25. Ah ouais mais t’es pathétique en fait.
    Le connaissant personnellement, je précise qu’il bosse pas chez Surcouf, il fait un taff qui demande à peu près 100x fois plus de neurones que ta branlette chez Because.
    Et que non, tu le connais pas, no-life.

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  26. Ah et c’est ma femme qui me fait fantasmer au fait, pas des mecs barbus à casquette. Mais chacun sa sexualité, je te blâme pas, t’as déjà bien du mal à assumer ton identité tout court…

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  27. Ah puis le coup de grâce, il est là en vrai : tu dis que tu bosses chez Because et tu dis ça dans ton premier commentaire : « vous vous reveillez alors que cet album est à moitié pourri et que Booba est perdu »

    Mais LOL, tête de pigne, t’es juste RIDICULE.

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  28. j’aime bien internet, on y apprend pleins de choses super intéréssantes, j’y apprend même des choses que j’ignorais sur moi même !

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  29. Booba est perdu et l album est à moitié pourri, cest pas parce que je bosse chez B ecause que je kiffe tout ce qui sort du cul de de Burtel. LA SECTE ABDULAÏ !

    Et je deteste ce phenomene de Roi heenok.

    Bon allez, mes heures sup sont pas payées. AJAMAIS LES TAFIOLES DU NET.

    ahahhaha. Et dire que j etais venu ici seulement pour collecter un enieme article sur booba ecrit sur le net… Les oreilles de plein de gens vont siffler.

    Tete de bolosse Somno t es tellement la depuis longtemps que ta seule realisation dans le rap c est ce blog ridicule ? et toi Sear, t as jamais fait de fausses interviews ? Bande de consanguins!

    Heureusement que j ai mon cheque et que vous roulez en Autobus.

    Je pisse sur la tete du roi heenok

    Salut les filles… Et JE LA BAISE MA MERE AU FAIT. je suis barbu

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  30. ok, quels intw ? puisque toi tu sais, éclaire moi … sinon donne ton nom, ça sera plus… « marrant » ! qu’on puisse savoir tout ce que toi t’as fait de si intéressant

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  31. Apprend à écrire mon nom boulet ! Ou a écrire tout court ! T’façon demain t’es viré !

    (sérieux j’connais plus d’une « tafiole du net » – dont moi- qui aimerait bien que t’aies des corones assez raccord avec ta prose de bonhomme pour dire ton vrai nom ici mais bon, on demande pas aux handicapés moteurs de faire de la gym synchronisée hein…).

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  32. Bah moi je dirai juste qu’il est très raccord avec l’éthique de Because :

     » Parce que l’ouverture d’esprit est ici une philosophie plutôt qu’un laisser-aller ou un vœu pieu, Because restera exigeant, vigilant, mais curieux de tout, de tous.  »

    ^^

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  33. Et bien moi je me souviens qu’un jour, Sear et moi avions fait les interviews de beaucoup d’artistes d’une cité célèbre  » Le Pont de la Reine » et tout que je sais, c’est qu’ensuite tous les pseudos journalistes et photographes de nôtre cher pays se sont empressés de vouloir faire la même… 10 ans plus tard! Alors, je suis un bon Hater ou Pas?

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  34. Oh les gars ! on se demande comment vous avez pu perdre votre temps comme ça avec ce hater… ça se voit depuis son premier message qu’il n’est que ça. Y a pas une seconde de soin à l’écriture, reprise de mots à la mode dans le rap game… la posture du mec qui se veut au-dessus du débat et fait intervenir des références extérieures… Y a RIEN à discuter de ce qu’il dit.
    Ah ! ça mériterait presque de vous dé-féliciter pour ce bel article !

    Bien plus intéressant est de parler de ce thème du « portrait en creux » qui me paraît être une belle trouvaille pour parler de Booba. Quand on contrôle à sa manière, son image et ses paroles, qu’on semble accepter volontairement de passer à première vue pour un simplet gros biceps, ça cache quelque chose… Quand on use de la langue, on communique des choses c’est vrai, mais on en cache en même temps beaucoup d’autres que l’on a choisit de ne pas dire. Je pense qu’il y a beaucoup à déchiffrer de Booba dans ce qu’il ne dit pas ou ne fait pas.
    Vlà, sinon merci Somno, bien trouvée aussi la réf. au bouquin de Giono (coïncidence, je viens de l’acheter).

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  35. Framo t une merde;
    Moi je te le dis.
    Je peux venir te violer avec le coffret de manu chao dans ton petit burerau du 18e avec tes hauts plafonds.
    T une salope. Ca se voit, ca se sent.
    Because c’est de la merde et ta mère c ‘est une pute.
    Merci au revoir mon vieux.

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  36. Hype reste polis je te prie, on dit pas pute mais péripatéticienne… Parlons français correctement….. merde enfin!

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  37. Finalement cette chronique fait beaucoup parler comme quand Booba pète en se grattant les couilles sauf que cette chronique c’est bien mieux que ça quand même sans forcément aimer l’album de Booba sans même être forcément d’accords avec toutes les observations !
    Personnellement j’apprécie le travail de Thomas Blondeau qui est différent de celui de Sear mais les deux ont leurs intérêts, je ne connais pas cette histoire de plagia sur l’interview de Jay-Z (et je ne prendrais pas le temps de m’y intéresser), j’avais lu une chronique par Fred Hanak sur un album de Kanye West plutôt mauvais avec la phase toute pourri « I’m fly like Malcom X by any jeans nessery » mais la chronique était vraiment bien foutu.

    Je pense que si Framo bossait vraiment chez Because il ne viendrais pas le criait ici, comme ça ..

    Puisque on évoque ici les très bons « Combat Rap », je me permet de conseiller « Rap Ta France », la chronologie s’arrête au moment de « Conçu Pour Durer », ce n’est que des témoignages : Deenasty, Sydney, Solo, Jimmy Jay, Benny (le mec qui est à l’initiative de « Rappattitude », et plein d’autres … à lire !

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  38. C’est dommage parce que la posture de Framo sur « moi je fais de la maille, vous êtes des clochards » ça me plaisait bien. Jusqu’à ce qu’il dise qu’on ne lui payait pas ses heures sup. Merde, avec son discours je croyais qu’il était au moins cadre sup mais ce détail me laisse penser qu’il est du calibre de ces filles qui me font le café le matin quand j’arrive en me disant « bonjour Monsieur le Directeur ».
    Je suis déçu.
    Sinon chimères de famille on est réglé comme du papier à musique, à chaque sortie d’album de Booba on a L’article, après on retourne à nos petites vies et ça suffit à notre triste bonheur.

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  39. Merci pour ce bon moment ! ahah la chronique était déjà pas mal hein, ms là, les commentaires, ça dépasse tout ahah putain de looser j’croyais qu’on allait au moins avoir une demande de rdv ou un truc du genre, ms nan, il était pas à la hauteur ahah

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  40. Hé hé ! Stimulantes passes d’armes avec des coups bas, des uppercuts bien sentis, des parades acrobatiques et un K.O. final de toute beauté ! Merci au vainqueur pour la dédicace ! Yann

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  41. il a raison framo; bast t es grillé comme un gros porc bourgeois. bast le pote des bouffons. t un raté bolosse victime.

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  42. Merci Somno d’avoir reposter ça à la sortie de FUTUR, je me suis bien marrer sur ce « clash » et la chro est vraiment bonne

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  43. Des barres!! J reiisais l article puis les comms en me disant que c etait vachement drole. Puis j tombe sur mon message ahahahahahah. J en avais plus aucun souvenir mouahahaha

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